Proposé par l’antenne "Prévention" le 1er juillet 2014 – Si l’UNAF rappelle volontiers que 75% des enfants de moins de 18 ans vivent avec leurs deux parents (en couple), il n’en demeure pas moins que l’évolution récente de la famille a multiplié le nombre de séparations. Nous avons donc souhaité nous pencher sur la difficile question de l’éducation des enfants pour les couples séparés, à la fois à l’occasion de la future loi famille et du rapport moral 2014-2016 de l’UNAF portant sur l’éducation.
Cette étude montre, et ceci parait logique, que plus les ex-conjoints parviennent à bien s’entendre après une séparation et plus ils communiquent entre eux, mieux ils parviennent à réfléchir ensemble à l’éducation de leurs enfants et à prendre des décisions qui vont dans le même sens. Pour 2 parents sur 5 cependant dans notre échantillon, les relations avec l’ex-conjoint sont conflictuelles et on ne peut pas réellement parler de « co-éducation ».
Dans toutes les familles, les deux parents suivent plus ou moins de près la scolarité des enfants, du fait de leur histoire, de leur culture … Mais dans les couples unis, si l’un des parents s’investit davantage, cela n’empêche pas l’autre parent de s’informer et d’échanger. Dans le cas des couples séparés, quand la communication passe bien, il y a souvent peu de problèmes, même quand l’un des deux parents est moins investi. Dans le cas de relations conflictuelles au contraire, on a rencontré des mères qui reprochent aux pères de ne « rien faire », et des pères qui reprochent aux mères de les évincer, notamment de la relation avec l’Ecole. 
Pour les établissements scolaires, cette évolution de la famille n’est pas simple à prendre en compte mais l’étude montre qu’elle y aurait tout intérêt, notamment si l’on souhaite que chacun des deux parents soient également impliqués dans les études de leurs enfants.
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