► La Fondation BTP PLUS lance un « Appel à projets » dont l’ambition est de consolider et d’élargir les connaissances générales des jeunes salariés du BTP âgés de 16 à 21 ans.

L’objectif est de favoriser l’accès de ces jeunes à la culture générale, de perfectionner les pré-requis de leur formation initiale, de les aider à mieux comprendre le monde d’aujourd’hui et d’accroitre ainsi leurs chances de réussite.

Pour en savoir plus : contact@fondationbtpplus.fr et  www.fondationbtpplus.fr
Télécharger la note de présentation
Télécharger le dossier de demande de subvention

« Mutualiser les actions et les initiatives »
       Article : La Montagne 16 décembre 2010 – Lara Payet

Tous les partenaires de l’Éducation nationale et acteurs de la prévention et de la prise en charge de l’illettrisme ont été invités, hier, par le rectorat de Clermont-Ferrand aux premières assises sur l’illettrisme. Celles-ci se poursuivent aujourd’hui.
L’Auvergne n’est pas un territoire fortement touché par l’illettrisme. En 2009, environ 10 % des jeunes (17 ans) qui ont passé les tests de lecture et d’écriture lors de la journée d’appel de préparation à la défense présentaient des difficultés. Et du côté du premier degré, les chiffres de l’académie se situent légèrement en dessous de la moyenne nationale.
« Cependant, il faut noter que dans l’Allier, la proportion de jeunes faibles lecteurs est en progression, précise Dominique Jouannet, chargée de mission académique. Et c’est d’ailleurs avec ce public de faibles lecteurs qu’il faut travailler. »
En organisant ces premières assises, le rectorat a souhaité mettre en commun les différentes actions et pistes de réflexion déjà suivies dans les établissements. « L’objectif est d’établir une définition commune de l’illettrisme et de parler d’une même voie, reprend Dominique Jouannet. Cela permettra de nourrir le futur plan académique sur l’illettrisme. Ce dernier s’intégrera par la suite à un plan régional. »
Concrètement, le plan académique de lutte contre l’illettrisme devrait être finalisé au premier trimestre 2011. Les actions qui en seront déclinées pourraient être mises en place à la rentrée prochaine.
Lors de ces assises, quelques axes forts de réflexion ont été soulignés. « Il faudrait avoir davantage de moyens pour miser encore plus sur la formation des enseignants. Pourquoi pas d’ailleurs avoir dans chaque lycée professionnel, un enseignant référent ? Proposer aux faibles lecteurs des projets dans lesquels la lecture est abordée différemment peut également être une solution. En fait, il faudrait changer l’angle de vue qu’ont les jeunes sur les livres. »
Et pour les enfants du primaire en difficulté, quelques pistes sont d’ores et déjà suivies : aide personnalisée, aide aux leçons en compagnie des parents, donner du « sens et du plaisir » à la lecture, etc.
Autant d’illustrations et d’initiatives mises en commun pendant deux jours et qui pourraient nourrir le futur plan académique. Et la chargée de mission de conclure : « l’illettrisme est devenu une véritable priorité nationale ».

Retrouvers les éléments du « Plan national de prévention de l’illettrisme à l’école »
https://eduscol.education.fr/cid52346/presentation.html