► Validation du rapport du CNFPTLV pour lutter contre l’illettrisme

Le CNFPTLV avait été saisi par les ministres de l’Éducation nationale et du Travail, Vincent Peillon et Michel Sapin,
dans un courrier du 31 mai 2013, pour engager une réflexion « en vue de fixer des objectifs et des
orientations stratégiques en matière de prévention et de lutte contre l’illettrisme pour les prochaines années qui
soient partagées entre l’État (dans sa diversité interministérielle), les partenaires sociaux, les collectivités territoriales
(en particulier les Régions)
 ». (…)

Les deux ministres précisaient ainsi que « le nouvel acte de décentralisation devrait confier aux Régions la
compétence vis-à-vis des personnes ayant quitté le système scolaire pour organiser les actions de lutte
contre l’illettrisme et les formations permettant l’acquisition des compétences clés
 ».

En outre, la nouvelle convention État-FPSPP (Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels) consacre
en 2013 plus de 54 millions d’euros à cette cause.

Dans ce contexte (…) le groupe de travail du CNFPTLV devait « établir un diagnostic partagé de la situation de
l’illettrisme en France, définir des orientations stratégiques et proposer une hiérarchie dans la mise en œuvre
des objectifs
 ».

Ses propositions, en résumé

Son rapport validé le 20 décembre 2013, et ses annexes à lire …

 

 

►Les immigrés et les résultats de Pisa – Enquête PISA pour l’OCDE

Dans la course aux coupables des mauvais résultats de la France dans PISA, certains médias n’ont pas hésité à troquer les enseignants pour les immigrés. Si la France chute ce serait la faute aux jeunes issus de l’immigration. Or les études de l’OCDE montrent que la situation des immigrés varie selon les pays et que ce n’est pas par hasard que la France a un problème sur ce point-là.

A situation économique égale, les immigrés de même origine ne font pas le même score dans les mêmes tests PISA. C’est rappelé dans Pisa 2012. Mais Pisa 2009 avait établi une autre dimension intéressante : les mêmes immigrés n’ont pas le même succès scolaire selon les pays d’immigration. Ainsi les Turcs scolarisés en Autriche ont des résultats très inférieurs alors que ceux qui sont scolarisés au Pays Bas sont 70 points au-dessus (presque deux années de scolarité !). Mais c’est vrai aussi pour les immigrés d’origine française.  Les jeunes Français réussissent bien mieux en Suisse qu’au Luxembourg. Pour les Allemands il n’y a rien de pire que l’Autriche alors qu’en Suisse eux aussi s’en sortent bien. Comment expliquer cela ? Pour l’OCDE, c’est la preuve que les systèmes éducatifs nationaux jouent un rôle déterminant dans la réussite scolaire des immigrés.  Lire la suite
source : L’expresso du 06 décembre 2013 – François Jarraud

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► Le journal de l’alpha n°191 : citoyenneté de démocratie

disponible à l’antenne "CONSEIL"  (côte : 13.6 JOU)

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