Mettons-nous d’accord sur les mots

Pour les personnes qui ont été scolarisées en France et qui n’ont pas acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l’écriture, du calcul, des compétences de base pour être autonomes dans les situations simples de la vie courante, on parle d’illettrisme.
Il s’agit pour elles de réapprendre, de renouer avec la culture de l’écrit et avec les formations de base dans le cadre de la politique de lutte contre l’illettrisme.

Pour les personnes qui n’ont jamais été scolarisées, on parle d’analphabétisme. Elles ne sont jamais entrées dans le code écrit. Il s’agit pour elles d’entrer dans un premier apprentissage.

Et enfin, pour les nouveaux arrivants dans un pays dont ils ne parlent pas la langue, il s’agit de son apprentissage. En France, on parle du « Français Langue Étrangère ».

Être en situation d’illettrisme,
c’est ne pas disposer, après avoir été pourtant scolarisé, des compétences de base suffisantes pour faire face de manière autonome, à des situations courantes de la vie quotidienne :
– faire une liste de courses,
– lire une notice de médicament ou une consigne de sécurité,
– rédiger un chèque,
– utiliser un appareil,
– comprendre le carnet scolaire de son enfant, et à plus forte raison entrer avec plaisir dans la lecture d’un livre…

Degrés d’illettrisme, ANLCI, Compétences Clés, CLEA, illectronisme… De quoi parle-t-on ?

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