Pour le Copanef [5], il est « l’expression concrète et opérationnelle du "socle de connaissances et de compétences professionnelles" défini par le décret n° 2015-172 du 13 février 2015 ». Si vous ne voyez pas de quoi il s’agit, il est grand temps de découvrir la campagne de communication destinée à accompagner la mise en place du… certificat CléA.

Baptisé CléA par le Copanef, le socle de connaissances et de compétences professionnelles dispose donc désormais d’outils de promotion. À commencer par une brochure de seize pages (format PDF – 2,15 Mo) destinée aux prescripteurs (employeur, responsable de ressources humaines, conseiller en évolution professionnelle). Objectif ? Présenter dans le détail ce qu’est cette nouvelle« certification au service de la formation, de l’emploi, de l’évolution professionnelle et de la compétitivité ».

Qu’est-ce que CléA ? La première certification interprofessionnelle élaborée par les partenaires sociaux. Créée le 29 septembre 2015 (lire) par le Copanef, organisme garant de la certification dont il délègue la délivrance [6], CléA concerne prioritairement quelque 3 à 4 millions d’actifs, salariés ou demandeurs d’emploi peu qualifiés. Christian Janin, président du Copanef, et Florence Poivey, vice-présidente, le soulignent : « Son originalité est de construire une offre de formation très personnalisée, précédée et accompagnée par une évaluation qui balaye sept domaines de connaissances et de compétences. » À savoir : S’exprimer en français ; Calculer et raisonner ;Utiliser un ordinateur ; Respecter les règles et travailler en équipe ; Travailler seul et prendre des initiatives ; Avoir l’envie d’apprendre ; Maîtriser les règles de base (hygiène, sécurité, environnement.

Un marqueur social positif

Accessible par tous les dispositifs de la formation professionnelle (compte personnel de formation, période de professionnalisation, plan de formation…), CléA entend éviter l’écueil de la stigmatisation par la valorisation de l’implication et de l’engagement du candidat dans une démarche volontaire menée jusqu’à son terme. En certifiant la « maîtrise suffisante, dans tous les domaines concernés, pour évoluer dans son emploi ou en trouver un », l’objectif est bien de lever le soupçon d’inemployabilité qui peut peser sur les moins qualifiés. C’est le sens des messages clés qui concluent la brochure : CléA « est reconnu dans tous les secteurs, « redonne confiance », « renforce l’employabilité », « repousse les limites », « ouvre des perspectives » et, enfin et peut-être surtout,« montre à tous une envie d’aller plus loin ». Concrètement, après avoir été informé et orienté vers CléA par un prescripteur (employeur, Opca, Région, Pôle emploi, …), le salarié ou demandeur d’emploi est accompagné en quatre étapes vers la certification. Il est d’abord reçu individuellement et sans engagement de sa part par le conseiller d’un organisme évaluateur qui peut, si nécessaire et sur accord du potentiel bénéficiaire, ouvrir le dossier. Suit une phase d’évaluation qui permettra de repérer d’éventuelles lacunes mais aussi, c’est important, d’identifier les points forts. C’est sur cette base que sera proposé, ou non, un parcours de formation individualisé au plus près des besoins réels de la personne. La certification, qui couvre obligatoirement la totalité des compétences des sept domaines précisés par le référentiel, est décernée par un jury composé à parité de représentants d’employeurs et de représentants de salariés.

Kit de communication

Les autres supports de communication sont à ce jour :

  • une affichette destinée à promouvoir le CléA auprès des bénéficiaires potentiels (format PDF – 869 ko)

Enfin, un site dédié, www.certificat-clea.fr, sera officiellement lancé le 21 janvier 2016.

Au-delà des supports déjà adressés aux Coparef, le Copanef annonce disposer d’un stock accessible au FPSPP [8] sur demande (info@certificat-clea.fr).