Lectures d’été 2014 proposées par Natacha

 


• La grande-mère de Jade

de Frédérique DEGHELT. Éditions Actes Sud Littérature (Un endroit où aller), Janvier, 2009

[prix Chronos – 2010 ; prix des Lycéens – 2012 ; prix Solidarité – 2010]

Une jeune femme enlève sa grand-mère pour lui éviter la maison de retraite. Récit à deux voix, mettant en scène des personnages qui ont l’audace et la force de réinventer leur vie.

 

 • J’apprends l’hébreu
   de Denis LACHAUD. Éditions Actes Sud Littérature (Babel). Août, 2013

Frédéric, dix-sept ans, suit ses parents à travers l’Europe, d’un déracinement à l’autre, profondément menacé dans son propre équilibre. Mais après Paris, Oslo et Berlin, la famille débarque à Tel-Aviv et le jeune homme découvre la singularité d’Israël – un pays et une langue qu’il pourrait peut-être enfin faire siens, parce que si proches de lui dans leurs rapports complexes à l’identité, au territoire et à l’appartenance.

 

• Lettre aux illettristes
   de Jacques Rebotier – Editeur : Villeurbanne : URDLA, 2008

La Lettre aux illettristes met en voix deux personnages : l’un, ivre de continuum, pour qui les mots, les livres, les lettres mêmes, sont de petites prisons, rêve, tête dans le ciel, d’une pensée sans barrières ; l’autre, pieds bien sur la terre, sait que la culture est dans nos sociétés un indispensable outil, une arme, un bouclier. Dialogue, si l’on veut, d’un poétique et d’un politique. Mais les pistes sont brouillées, car c’est la même personne qui parle, et elle glisse insensiblement d’une position à l’autre !
Sans doute nous laisse-t-elle sans solution (de continuité en tout cas)… (J. R.)

 

 • L’illustration s’empare de l’actualité : récit d’un procès dans la Russie de Poutine et le football comme vous ne l’avez jamais lu
Revue Citrus – Editeur : l’Agrume

Deux numéros par an à retrouver en librairie, autant de thèmes et une infinité d’histoires et d’images pour 17,50 €. Une belle revue de 240 pages imprimée sur un papier de création, pour que vous ayez entre les mains un objet aussi beau que les histoires que vous lirez ! Le foot, c’est tenter sa chance, passer sur l’aile droite, anticiper une feinte, centrer sur la tête, retenir son souffle, s’élancer… C’est le but ! Le foot c’est devenir 11 joueurs, un ballon, un pays, une victoire, une déception… C’est (…)

 

• L’art interdit
   de Viktoria Lomasko – Anton Nikolaiev
   Editeur : The Hoochie Coochie

Moscou, 2007. Une exposition d’art contemporain intitulée "L’Art interdit 2006" regroupe des oeuvres interdites d’exposition dans plusieurs galeries et musées moscovites l’année précédente. L’organisation orthodoxe concervatrice ultra-nationaliste "Le Concile du peuple" attaque alors le directeur du musée (Youri Sakharov) et le commissaire d’exposition (Andreï Erofeïev) pour "incitation à la haine anti-religieuse", en vertu de l’article 282 du code pénal russe. Ils risquent cinq ans de prison. En 2008, (…)

 

• Théorie de la carte postale
   de Sébastien Lapaque – Editeur : Actes Sud Littérature – février 2014
   Editeur : The Hoochie Coochie

« Qui sinon Sébastien Lapaque pour exalter l’usage de la carte postale comme geste poétique autant que comme art de vivre et d’être au monde ! Sa Théorie offre une brillante et irrésistible promenade sensible dans l’esprit, l’histoire et la pratique de correspondances électives dont le charme agit toujours sur notre ère électro-numérique.»

 

• Journal d’un amoureux des mots
   de Jean Pruvost – Edition Larousse 2013 

Jean Pruvost est tombé de très bonne heure dans une savoureuse marmite : celle des mots. Et il n’en est pas sorti indemne… Une douce et dévorante dépendance lexicale ne l’a, dès lors, plus quitté et l’a mené sur le chemin des dictionnaires auxquels il voue depuis un amour immodéré. C’est donc au cœur des mots que ce passionné nous convie, pour nous faire partager leurs histoires, leurs saveurs, leurs secrets. Quels mots ? Ceux d’abord qui rythment notre calendrier, de mois en mois, et ceux cueillis au jour le jour, au gré de l’actualité, selon l’air du temps…
Janvier, bien sûr, ouvre l’année et entraîne à sa suite l’Épiphanie, la galette et la fève… Février offre Chandeleur, carême et carnaval et s’achève au traditionnel salon de l’agriculture… Avril, son poisson, ses bourgeons, son pollen qui provoque quelques éternuements… Mai, juin, c’est l’occasion de fêter le travail, la musique et les sports : tennis, rugby, football… Septembre avec la rentrée, les vendanges… L’année s’achèvera avec guirlandes, une ou des bûches, le traîneau du père Noël et les cadeaux…
Que nous disent tous ces mots depuis leur naissance ? Quelles histoires et quels secrets recèlent-ils ? C’est tout cela que nous révèle Jean Pruvost, l’amoureux des mots…

 

• Le petit Larousse illustré 2015
  

« Ces jours-ci sortent les millésimes 2015 des objets iconiques que sont le Petit Larousse et le Petit Robert. Le Petit Larousse pour fêter ces 110 ans, se paie un selfie de tuerie avec Jean-Charles de Castelbajac qui a redessiné pour l’occasion la couverture et toute les lettrines, plutôt façon Cocteau que comics. En plus cette année les fameuses pages roses ont aussi été enrichies d’un "Petit trésor de locutions francophones", pour savoir par exemple ce qu’un suisse veut dire quand il vous demande "ça va le chalet ?"
Pour autant, pas de quoi vapoter sur sa e-cigarette devant ce scud pour le linguiste Alain Rey qui reste dans la zénitude, avec les antonymes, synonymes et étymologies, qui font la richesse du Petit Robert.
Rejoignez donc Nicole Kidman, Ang Lee, Ian McEwan, Marcel Rufo, ou Georges Blanc sortez les antipasti et la cachaça, oubliez les cyberattaques, et prenez plaisirs à feuilleter au hasard (ou pas) ces puits de connaissances.

PS : En italique les nouveaux venus !

 

• A qui le tour ?
   de Murielle Renault – Editions le dilettante, 2013 

« On mène sa vie, soit toute calme et sagement rectiligne, sans tangage ni trompette, soit bien foldingue, dure ou difficile, quand soudain, brusque, effrénée, la chance dévaste tout, ne laisse rien debout. Le doigt de Dieu vient de vous toucher, bagué de toute une série de zéros, ceux d’un gros, très gros lot du loto. Dès lors, il faut gérer vertiges et frénésies : tout devient possible. Une catastrophe dorée, c’est ce que vivent les cinq héros de Murielle Renault : Chantal, employée de préfecture ; Bruno, SDF ; Capucine, jeune fille moderne ; Roger, retraité ; Carine, la meuf à Tony. Le quintette redoublé des amis et conjoints se retrouve au Ritz, assemblé là par la Française des Jeux, pour un round d’observation. Démarre ensuite le parcours du gros gagnant : gestion, patrimoine, placement. On investit dans la pierre, on dépense du kilomètre, on écoule du grand cru, et surtout on endure l’autre, le proche, l’ami, l’amant, l’enfant. Chantal tente de faire digue face à cette crue de félicité en invitant la brochette d’élus. Rien n’y fait. Et tout dégénère. Après tout, ça vaut sans doute mieux. La chance, comme le diable biblique, « rôde, cherchant qui dévorer ». À qui le tour ?

Murielle Renault est lauréate 2014 du Prix Escales littéraires en Auvergne

 

 • Yeruldelgger
   de Ian Mannook- Editions Albin Michel, 2013

 «  Le corps enfoui d’une enfant, découvert dans la steppe par des nomades mongols, réveille chez le commissaire Yeruldelgger le cauchemar de l’assassinat jamais élucidé de sa propre fille. Peu à peu, ce qui pourrait lier ces deux crimes avec d’autres plus atroces encore, va le forcer à affronter la terrible vérité. Il n’y a pas que les tombes qui soient sauvages en Mongolie. Pour certains hommes, le trafic des précieuses « terres rares » vaut largement le prix de plusieurs vies. Innocentes ou pas.
Dans ce thriller d’une maîtrise époustouflante, Ian Manook nous entraine sur un rythme effréné des déserts balayés par les vents de l’Asie Centrale jusqu’à l’enfer des bas-fonds d’Oulan-Bator. Il y avait la Suède de Mankell, l’Islande d’Indridason, l’Ecosse de Rankin, il y a désormais la Mongolie de Ian Manook ! »

 

• Mireille
   illustrations : Eric Puybaret / Textes : Anne-Fleur Drillon- Clermont-Fd :
   Editions Margot, avril 2014 

« C’est l’été, les grandes vacances ; ces journées qui s’étirent, paresseuses. Anatole passe son temps à dessiner des machines volantes sur les pages blanches de ses cahiers d’écolier, sous l’œil amusé de Mireille.
Mireille, c’est son hirondelle.
Un soir, un vieux monsieur emménage dans la maison d’à côté. Intrigué, un peu effrayé, le petit garçon observe cet étrange bonhomme déambuler parmi le bric-à-brac coloré qu’il a entassé dans son jardin. Jusqu’au jour où, dévoré par la curiosité, il part explorer ces fabuleux trésors. Il déniche tout ce qu’il faut pour construire la machine du siècle. En deux temps trois mouvements, La Dégomeuse de Piafs voit le jour ! Au volant de son bolide, Anatole pédale à en perde haleine quand soudain, il apparaît ; lui ; le vieux monsieur à l’air mystérieux.

Lui, c’est Léon. Il va devenir le complice du petit garçon et l’accompagner à la poursuite de son rêve. Ensemble ils vont construire des machines plus incroyables les unes que les autres. Entre fous rires et cascades, les deux compères deviendront inséparables ».

Site internet : https://editions-margot.com/

 

• Marielsa Niels, Mise(s) en scène
   Photographies : Marielsa Niels / Préface : Annick Faurot
   Editions Page Centrale

« Des photographies décalées associées à un texte vif et engagé qui bousculent les stéréotypes et questionnent notre société. Mise(s) en scène est le premier ouvrage de Marielsa Niels et le quatrième volume de la collection « Photographies du Massif central » qui s’intéresse notamment aux jeunes photographes résidant en Massif central. Il se compose de quatre séries de photographies/installations.
Marielsa Niels, originaire du Massif central, présente ses travaux de création depuis 2001 en France et aussi à l’étranger. Ont notamment accueilli ses photographies : le Centre culturel français de Turin en Italie, le musée de Salford en Angleterre, le festival international « Encontros da imagem » de Braga, au Portugal, le palais de l’Unesco de Beyrouth, au Liban, le centre Art Umbrella de Granville Island à Vancouver, au Canada. Dans le cadre des Ve et VIe Jeux de la Francophonie, elle a obtenu la mention spéciale du jury à Niamey, au Niger (2005), puis la médaille d’argent à Beyrouth (2009).
Annick Faurot a co-dirigé la rédaction de Massif Central Magazine pendant plusieurs années et a aussi participé à la rédaction de journaux nationaux tels que Marie-Claire ou Libération . Son activité d’auteur est marquée par le choix pour le documentaire avec un éclectisme assumé : Quelque part… le Puy-de-Dôme, La Ferrandaise, Clermont d’antan, Vichy d’antan et Jean Ribière, Instantanés d’Auvergne et du Limousin aux éditions Page centrale ».

Site internet : https://www.page-centrale.com/