Illettrisme – FPSPP
La ventilation des fonds sur le projet « Illettrisme » a été actée. l’enveloppe globale représente environ 24 millions d’euros

"extrait" d’un article précisant la ventilation des fonsd FPDPP, dans le cadre des 4 appels à projets, à retrouver sur le quotidien de la formation le 12 juin 2013, par Aurélie Gerlach  
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Le ministre de la Ville enterre les ZUS, ZFU et autres Cucs

François Lamy, le ministre délégué à la Ville, a levé le voile sur la nouvelle méthodologie qui permettra de cibler les crédits de la politique de la ville en fonction des revenus de la population. Des quartiers dits “prioritaires” seront listés.
Contrats urbains de cohésion sociale (Cucs), zones urbaines sensibles (ZUS), et autres zones franches urbaines (ZFU) : tous ces zonages aux acronymes obscurs ont vécu. Ils vont bientôt disparaître pour ne laisser place qu’à une seule notion, celle de “quartier prioritaire”. Ainsi en a décidé le ministre délégué à la Ville, François Lamy, qui n’a eu de cesse depuis son entrée en fonction de critiquer un système, qui a conduit, comme il l’a encore rappelé le 10 juin en conférence de presse, à la “dilution” et au “saupoudrage” des moyens. Plus de 2 400 quartiers, contre seulement 77 dans les années 1970, se partagent environ 500 millions d’euros de crédits, sans que leur périmètre ait été révisé depuis vingt ans. “Cela n’est pas acceptable pour une politique de solidarité nationale”, a martelé le ministre, qui veut y substituer un système plus lisible et plus efficace, ciblé autour d’un millier de quartiers, dont une dizaine de “très prioritaires”…
La réforme avait déjà été envisagée en 2009, mais le gouvernement de François Fillon avait dû reculer face à la fronde des élus locaux qui ne voulaient pas perdre leurs précieux subsides. François Lamy l’a déploré, soulignant que “la politique de la ville aurait pu gagner quatre ans”.  Lire la suite
Site : Acteurs Publics, par Xavier Sidaner le 10 juin 2013

 

 

► Des appels d’offres et leurs effets en formation, par quoi les remplacer ?
     Dans la thématique : Produire des compétences, professionnaliser, former
     L’université ouverte des compétences – 25 juin 2013

Avec Carine Seiler, Directrice du Pôle Politiques de formation du cabinet Sémaphores.
Depuis un peu plus de vingt ans, la procédure « concurrentielle » de l’appel d’offre a complètement envahi le champ de la formation professionnelle en France. 
Un conseil régional, une grande entreprise choisissent leurs prestataires de formation les « mieux disant », sur la base des réponses aux appels d’offres qu’ils rédigent.
Cela paraît maintenant tellement une évidence, que l’on a du mal à imaginer que pendant des décennies il en a été tout autrement. 
Comme l’on a du mal à imaginer que l’équipe du Cuces de Bertrand Schwartz dans la Lorraine des années 1960 aurait pu développer le quart des innovations qui ont été les siennes dans le bassin houiller en répondant à des « appels d’offres ».
À l’époque, le travail de ceux qui intervenaient en matière de formation était d’abord de comprendre quelles étaient les difficultés à résoudre. Comme pouvait le faire un consultant sérieux avec son client. Difficultés qui, éventuellement, pouvaient appeler une réponse « formation ».
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